Danger pour la faune : décime les oiseaux migrateurs, éloigne le gibier -> FAUX |
A propos des oiseauxLa LPO a publié en septembre 2017 une grande étude de l’impact du parc éolien français sur l’avifaune : https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf Ce rapport permet de fortement relativiser la mortalité induite par les éoliennes : https://www.consoglobe.com/eoliennes-tuent-oiseaux-3617-cg Ce site confirme bien que la mortalité de l’avifaune est un argument classique des anti-éoliennes. Par ailleurs ce site, en se basant sur le State of birds 2019 (https://www.stateofthebirds.org/2019/wp-content/uploads/2019/09/2019-State-of-the-Birds.pdf) On se rend compte que l’éolien aux USA est loin d’être la source principale de mortalité de l’avifaune (modèle pouvant être comparé à l’Europe).
De plus avant d’implanter un parc éolien, des études sont réalisées pour analyser le comportement des oiseaux et des chauves-souris. Ce comportement est pris en compte pour définir la zone d’implantation des éoliennes. L’installation doit se faire hors des couloirs de migration ou des zones sensibles pour les oiseaux nicheurs, comme les zones de nidification. Il existe par ailleurs des systèmes de bridage des éoliennes en période de forte activité des chauves-souris (comme le système Chirotech par exemple). Source : https://librairie.ademe.fr/cadic/1418/guide-pratique-eolien-en-10-questions.pdf?modal=false Concernant le gibierIl n’y a aucune corrélation entre la présence d’une éolienne et une éventuelle baisse de fréquentation : La principale période sera la période de construction qui effectivement génère du dérangement : bruit, activités diverses, fréquentations humaines et qui pourra avoir un effet repoussoir pour les espèces animales sur environ 150 mètres autour des futures machines. Lors d’étude cynégétique il est convenu qu’en exploitation la suppression de milieu n’est pas de nature à remettre en cause la fréquentation du site par le petit gibier. Les activités de chasse restent pleinement compatibles avec la présence d’éoliennes. On voit également nombre de retours positifs sur le fait qu’une fois les éoliennes mises en service le gibier revient sur le site et jusqu’aux pieds des éoliennes : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-developpeur-eolien-4357-c.pdf Une étude allemande a bien montré que sur les espèces de gibier : chevreuil, lièvre, renard, perdrix, corneille noire. Les principaux dérangements étaient liés au bruit, à l’ombre, à la fréquentation par le personnel, mais surtout par des promeneurs accompagnés de leur chien. Dans tous les cas les études de terrain ont montré que les espèces sont en mesure de s’habituer au fonctionnement des éoliennes dans leurs milieux : en effet, ce gibier était présent à toute distance des éoliennes. |
